Le directeur général de Renault Luca de Meo a justifié la fin de la saga Twingo pour des raisons économiques.
Lancée en 1992, la saga Twingo s’arrêtera à la troisième génération. Le directeur général de Renault, Luca de Meo a confirmé la fin de la mignonne citadine de Renault. "Renault va abandonner le segment A", soit les petites citadines, a-t-il lâché sur les propos repris par Le Point. Il a justifié cette décision pour des raisons économiques en expliquant qu’il était très difficile de rentabiliser un modèle à essence de 3,60 m de long. Selon le constructeur français, deux petits modèles pourraient prendre le relais en 100 % électrique. Il s’agit de la Spring, la première Dacia électrique et la nouvelle R5, électrique également.
Cette décision a été également prise pour anticiper la future norme Euro 7 de la Commission européenne à partir de 2025 pour donner un nouveau coup de frein aux véhicules thermiques. Renault a donc présenté son plan stratégique, le 14 janvier, avec un objectif de viser 65 % d’électriques et d’hybrides dans sa gamme en 2025. Le groupe prévoit également de se lancer dans les segments plus rémunérateurs, des familiales compactes (segment C) aux berlines (D).
> A lire aussi : Twingo : la voiture la plus volée en France
La première version de la Twingo a été produite à près de 2,6 millions d’exemplaires dans le monde contre 900 000 pour la Twingo II. La version III se vend, quant à elle, à environ 50 000 exemplaires par an en France.
Voir toute l’actualité sur l’automobile