La loi sécurité globale doit être prochainement étudiée au Sénat. Mais une majorité d’associations et de syndicats sont contre.
Ce samedi 16 janvier, un grand rassemblement s’est déroulé à Saint-Paul pour dire "Non" à la loi sécurité globale.
Associations et syndicats appellaient à manifester ce samedi contre la proposition de loi dite de "Sécurité globale".
"Cette proposition de loi comporte diverses dispositions pouvant porter gravement atteinte à nos libertés fondamentales, notamment au droit de manifester, au droit à la vie privée et à la liberté d’information.
Elle menace ainsi notre démocratie, dans un contexte où nombre d’interrogations et de plaintes ont visé dans la dernière période le comportement des forces de l’ordre […].
Une telle disposition fait de tous ceux qui filment l’action des forces de l’ordre des délinquants potentiels, et entravent la capacité des citoyens à contrôler l’action de leur police, ce qui est un droit démocratique reconnu.
Ce nouveau texte aura pour effet d’entraver le travail des journalistes et des observateurs indépendants tels que ceux mis en place par des organisations démocratiques dont la LDH.
Aujourd’hui, près d’une centaine d’organisations représentant les journalistes et professionnels de la presse et de l’image, des avocats, des magistrats, des défenseurs des libertés publiques et de l’Etat de droit ou encore des victimes de violences policières ont rejoint la coordination à l’origine de cette mobilisation. Parce que ce projet de loi constitue une réelle menace sur les libertés fondamentales, nous demandons le retrait des articles 21, 22 et 24, ainsi que le retrait du nouveau schéma national du maintien de l’ordre (SNMO)."
L’article 24 de la loi "Sécurité globale" prévoit de punir l’usage "malveillant" d’images des forces de l’ordre.
Face au tollé provoqué par le texte, l’idée a été évoquée de le remplacer par une autre disposition dans le projet de loi "confortant les principes républicains".