Saint-Benoît fait partie des villes suivies attentivement par rapport à la propagation du coronavirus. Avec un taux d’incidence de 47 pour 100 000, le seuil d’alerte n’est plus très loin.
Couvre-feu, confinement... Des mots qui ne laissent pas la population bénédictine indifférente. Face à la menace du virus et de ses variants, certains se disent favorable à un renforcement des règles.
"Mi constate que ça i sava arrive ça même"
"Les gens i écoutent pas assez"
"Néna trop de sortie, trop de fête"
Alors que d’autres estiment qu’il y a d’autres moyens d’y faire face.
"Honnêtement je ne pense pas. Il faudrait surtout que les gens respectent davantage"
Dans ce centre-ville, la peur et l’inquiétude sont plus présentes que jamais. "Il faudrait arrêter cette épidémie et que l’on puisse vivre comme avant, car là nous sommes comme en prison"
"Ça fait peur pour moi comme pour les autres, nos enfants, nos petits-enfants... "
Saint-Benoît enregistre un taux d’incidence de 47 pour 100 000 habitants. Un seuil qui appelle à la vigilance. Patrice Selly, maire de Saint-Benoît, est formel, les mesures de prévention sont d’ores et déjà accentuées.
"J’en appelle à la population qu’elle prenne conscience du danger face à nous. Un couvre-feu à 22 h ou 18h signifie une privation de liberté. Chacun devra prendre ses responsabilités, en tant que maire de Saint-Benoît je suis prêt à assumer les miennes et à sanctionner ceux qui ne respecteraient pas les règles."
Après Saint-Benoît, Saint-Denis, le Port et Saint-Louis viennent rallonger les les communes où les taux d’incidence sont les plus élevés. Des villes dans lesquelles des campagnes de dépistage sont prévues.