De nombreux expatriés français attendent impatiemment de pouvoir rentrer au pays. Grâce au hashtag #JeVeuxRentrerChezMoi diffusé massivement sur les réseaux sociaux, ils lancent un appel à une prise en considération de leur situation.
Les frontières sont fermées depuis le 31 janvier à cause de la recrudescence de l’épidémie de coronavirus en France. De nombreux ressortissants français se trouvent alors bloqués à l’étranger, car leur situation ne correspond pas aux "motifs impérieux" pour retourner au pays. Depuis la fermeture des frontières, le hashtag #JeVeuxRentrerChezMoi a été diffusé massivement sur les réseaux sociaux. Les expatriés français font alors part de leurs doléances pour une prise en considération de leur situation et de pouvoir rentrer dans l’Hexagone, rapporte le site Courrierinternational.com.
Pour les expatriés qui sont coincés dans les quatre coins du monde, la possibilité de revenir en France doit être justifiée par un motif impérieux. Il peut s’agir d’un motif de santé comme une urgence médicale vitale ou la preuve d’une hospitalisation programmée. Des motifs d’ordre personnel ou familial peuvent également être considérés comme impératifs. C’est le cas par exemple du décès d’un membre de la famille, d’un droit de garde d’enfants, d’une convocation judiciaire ou administrative ou encore le retour vers la résidence principale pour un voyage qui a débuté avant le 31 janvier 2021. Des pièces justificatives seront exigées en fonction du cas. Pour les professionnels, les missions ne pouvant être reportées, comme celle indispensable à la poursuite de l’activité économique et devant s’effectuer en France, sont valables.
Sur les réseaux sociaux, les expatriés français appellent au secours via le hashtag #JeVeuxRentrerChezMoi. Une pétition mise en ligne pour réclamer "le retrait de la décision discriminatoire interdisant l’entrée et la sortie des Français de leur propre pays" a déjà récolté quelque 9200 signatures, rapporte BFMTV. Plusieurs personnes ont décidé de saisir le Conseil d’État. Ils ont alors cité la Déclaration universelle des droits de l’homme autorisant "toute personne à revenir dans son pays".
Plus de détails sur le site du ministère de l’Intérieur