Lors de sa dernière annonce sur TF1, Emmanuel Macron a annoncé que des vaccins seront produits en France. Découvrez mes sites qui vont les fabriquer.
En France, quatre sites commenceront à produire des vaccins contre le coronavirus dans les prochains mois. Cette annonce a été faite par Emmanuel Macron lors de son passage, mardi, sur TF1. Cela ne signifie toutefois, pas que des vaccins seront intégralement produits sur le territoire français, note Le Point, sur le récit du journal Le Parisien.
En effet, trois sites sont des sous-traitants de vaccins développés par d’autres laboratoires. Ils réaliseront les opérations de remplissage des flacons, d’emballage ou d’aseptisation, car les principes actifs de ces vaccins, la substance chimique qui les fait fonctionner, seront fabriqués ailleurs.
Le journal Le Parisien explique qu’une unité de Recipharm produira les premières doses de vaccin françaises pour le compte de Moderna, à Monts, près de Tours (Indre-et-Loire). Le cabinet de la ministre de l’Industrie a indiqué que la production commencera dès "la première quinzaine de mars".
Pour faire face à l’ampleur de la Covid-19, la firme américaine a passé un partenariat avec plusieurs industriels en Europe. Ainsi, le Suisse Lonza fournit, sous forme de solution liquide, la matière première à base d’ARN messager. Il la livrera dans des poches congelées à -80 degrés à d’autres industriels qui se chargeront d’assembler et de remplir les flacons, comme Récipharm.
Le sous-traitant français Delpharm produira, en avril, le vaccin Pfizer-BioNTech dans son usine de Saint-Rémy-sur-Avre, en Normandie. Le magazine a rappelé que l’usine située à Puurs, en Belgique, alimente déjà toute l’Europe pour le compte de la firme allemande, il s’agira d’augmenter la cadence de production en sous-traitant en France.
Deux sites du groupe Fareva situés à Pau, dans les Pyrénées, et au Val-de-Reuil, en Normandie, fabriqueront le vaccin CureVac, dont l’autorisation est attendue. Effectivement, l’Agence européenne du médicament devrait rendre son avis au mois de mai sur ce vaccin de la biotech allemande.
Au micro du journal Le Parisien, Bernard Fraisse, président et fondateur de Fareva, a annoncé tout sera prêt dès cette décision. Il a estimé que son groupe pourra fournir 20 millions de doses en 2021 et 35 millions en 2022. "Les flacons de 20 doses pourront rester trois mois entre 2 et 8 °C", a-t-il précisé en assurant qu’en cas de besoin, le site de Riom (Puy-de-Dôme) pourra être utilisé à partir de 2022. Le patron de Fareva a toutefois tenu à affirmer que les doses produites en France ne seront pas obligatoirement dédiées à la France.
Les médias ont détaillé que le vaccin, développé par AstraZeneca ne compte aucune étape de production en France, mais le quatrième vaccin attendu est celui de Sanofi. Malgré des mois de retard et de nombreuses incertitudes, sa production ne sera pas entamée avant le second semestre.
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