Cette somme sera notamment destinée à appuyer l’éducation, les besoins alimentaires et l’agriculture au Liban, a déclaré le chef de l’Etat Emmanuel Macron ce mercredi au début d’une conférence internationale d’aide au pays plongé dans la crise.
Un an après la tragique explosion du port de Beyrouth, le Liban est toujours plongé dans une crise paralysant de nombreux secteurs. Une visioconférence co-présidée par l’ONU s’est tenue ce mercredi au sujet de l’aide au pays. Au début de la réunion, le chef de l’Etat Emmanuel Macron a déclaré que la France va apporter au Liban dans les 12 mois 100 millions d’euros de "nouveaux engagements, en appui direct à la population". Dans la foulée, 500 000 doses de vaccin contre la Covid-19 seront envoyées sur place dès le mois d’août, a affirmé le président de la République sur le récit de BFMTV.
Cette aide sera notamment destinée à l’éducation, aux besoins alimentaires et à l’agriculture, a souligné Emmanuel Macron depuis de Fort de Brégançon. Le président français a une nouvelle fois menacé de sanctionner les dirigeants libanais. Selon lui, ces derniers "semblent faire le pari du pourrissement" en bloquant depuis des mois la formation d’un gouvernement et la mise en œuvre de réformes. "La crise que vit le Liban n’est pas un coup du sort, ni une fatalité. Elle est le fruit de faillites individuelles et collectives et de dysfonctionnements injustifiables", a souligné le chef de l’Etat.
Les conclusions de l’enquête sur l’explosion du port n’ont pas encore été communiquées un an après le drame qui a coûté la vie à 214 personnes. Encore une fois, Emmanuel Macron a critiqué les dirigeants du Liban en exigeant d’eux d’être redevables de la vérité, la transparence, à l’égard de leur population. "La France et plusieurs autres (pays) ont coopéré pour apporter toutes les informations dont nous disposions, nous sommes disponibles pour toutes les coopérations techniques" nécessaires dans cette enquête, a souligné le locataire de l’Elysée.
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