Rana Sajid Hussain/PACIFI/SIPA
Dans l’objectif d’éviter les diagnostics tardifs, il est possible pour chaque femme de faire une autopalpation mammaire. Pour rappel, les mois d’octobre sont dédiés à la sensibilisation au cancer du sein… ‘Octobre Rose’.
Sur les ondes de la station radio française RTL, Nasrine Callet, gynécologue et oncologue à l’Institut Curie de Paris, explique : "soi-même, on connaît mieux ses seins plutôt que le médecin qui les voit de temps en temps". Le but étant une accélération du diagnostic en encourageant les femmes à consulter rapidement leur médecin quand elles remarquent une anomalie au niveau de leur poitrine car "plus un cancer est dépisté tôt, meilleur sera le pronostic", insiste la spécialiste.
L’autopalpation mammaire peut se faire chaque mois, dès la première prise d’un contraceptif ou vers les premières expériences sexuelles. Le mieux c’est de réaliser l’autopalpation après la venue des règles.
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"Il faut d’abord se mettre en face d’un miroir, les bras le long du corps puis les bras levés", conseille Nasrine Callet. Il faut alors regarder la forme de ses seins et de sa peau : "est-ce qu’elle a changé ? Est-ce qu’il y a des rougeurs, un creux, des marques ?".
Pour la palpation, elle doit être réalisée de manière progressive, bras en l’air, sur toute la largeur du sein avec la main opposée (par exemple main gauche pour sein droit), en faisant des petits cercles. "Cadran par cadran, on appuie sur la glande mammaire jusqu’à la cage thoracique, du haut vers le bas, puis du mamelon vers l’extérieur", détaille Nasrine Callet. Il est aussi nécessaire de palper jusqu’au cou et jusqu’à l’aisselle, faisant en sorte de déceler une petite boule.
Si cette grosseur est détectée, il faut s’attarder sur ses caractéristiques et garder son calme : "il ne faut pas s’affoler, ce sont peut-être des choses bénignes, comme des kystes", rassure le Dr Callet.
Pour terminer : une observation de la zone aux alentours du mamelon… "Notez, si vous voyez une sorte d’eczéma ou un écoulement qui sort du téton lorsque vous le pincez", affirme Nasrine Callet.
En somme, si vous observez quelque chose d’inhabituel, n’hésitez pas à consulter un médecin généraliste ou un gynécologue.
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