Photo d'illustration Nils Jorgensen/REX/SIPA
L’ambassadeur de France à Panama, Brice Roquefeuil, a salué "un vaste effort de coordination" avec ses partenaires de l’Union européenne pour le rapatriement de ces 150 Européens.
Ils étaient 59 Français, 27 Espagnols, 18 Allemands, 12 Italiens ou encore 10 Néerlandais, entre autres nationalités représentées. Plus de 150 Européens coincés au Panama, l’un des pays d’Amérique centrale les plus touchés par l’épidémie de coronavirus et au Honduras ont été rapatriés lundi. Ils ont pris un vol vers Paris affrété par la France. Un autre avion devra transporter le reste des Européens bloqués dans le pays mercredi. L’ambassadeur de France à Panama, Brice Roquefeuil, s’est réjoui de ce "vaste effort de coordination" avec ses partenaires de l’Union européenne.
L’avion a quitté Panama avant d’embarquer une soixantaine de passagers lors d’une escale à San Pedro Sula (nord-ouest du Honduras). A l’origine, le rapatriement de 300 personnes issues de 22 nationalités européennes était envisagé. Toutefois, le contingent a été divisé par deux afin de respecter la distance recommandée entre passagers. C’est pourquoi un second vol a été annoncé par l’ambassade de France à Panama. "Je devais partir par le vol de rapatriement d’aujourd’hui [lundi], mais je vais devoir attendre deux jours de plus au Panama parce qu’ils font l’embarquement avec la moitié des gens en raison de la distanciation sociale", a confié la Française Roxane Bergougnoux sur le récit du journal Le Figaro.
Selon l’ambassade de France au Panama, certains passagers passeront la nuit à l’hôtel le temps d’attendre le prochain vol. Le but est de pouvoir transporter tout le monde dans de bonnes conditions sanitaires, a souligné la même source.
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