Le retour à la réalité est difficile pour certaines entreprises. Après deux mois de confinement, elles tentent de sortir la tête de l’eau. C’est le cas de GET 974, une entreprise spécialisée dans les transports. Pendant deux mois, l’activité des médiateurs dans les bus était quasiment à l’arrêt. Son président ne cache pas son inquiétude face à l’avenir.
Aurélie, salariée de GET 974, est ravie de retrouver le flot des voyageurs, et "le contact avec les gens, le fait de pouvoir bouger, renseigner, voir du monde". "Tant qu’il y a du travail, l’entreprise fonctionnera", pense Aurélie.
Son employeur est moins optimiste. La situaiton financière de l’entreprise est dans le rouge, les missions sont restreintes et l’activité est en baisse. "Les deux mois d’activité ont été quasiment à l’arret. L’ensemble des activités, notamment en ce qui concerne le transport scolaire a été complètement arrêté. Nous devons payer les salaires malgré le temps partiel. Nous regrettons que les organismes financiers n’aient pas joué le jeu. On se pose des questions sur l’activité qui va venir, et notre survie", confie le président de l’entreprise.
Plus d’une centaine de salariés travaillent au sein de l’enteprise associative. Un d’entre eux craint "que les banques ne suivent pas". Il explique que "l’Etat fait des annonces mais les banquent freinent des quatre fers, ce qui nous met dans une sitution très difificle financièrerment".
En plus des Cars Jaunes, les effectifs de l’entreprise interviennent sur les transports sclolaires dans l’ouest. La réouverture des écoles est donc attendue avec impatience.