A cause de l’épidémie de coronavirus, les prisons en France ont été déchargées de 13 500 détenus.
Interviewé par Franceinfo, Stéphane Bredin, directeur de l’Administration pénitentiaire, a fait savoir que depuis le début du confinement il y a eu "13 500 détenus en moins par rapport aux 72 500 détenus" avant la crise. Il s’agit de prisonniers qui, à cause de la mesure de confinement en lien avec l’épidémie de coronavirus, ont bénéficié d’une "libération anticipée". Il a aussi tenu à préciser que ces détenus en fin de peine, "en réalité, seraient de toute façon sortis dans les deux mois qui viennent".
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Contrairement à une info relayée par le journal Le Point, qui annonce que 130 détenus radicalisés auraient été libérés, M. Bredin a tenu à préciser qu’il y en avait "une petite trentaine". Selon l’explication du directeur de l’Administration pénitentiaire, l’hebdomadaire a fait une confusion entre deux situations bien distinctes. Il a confondu le "chiffre théorique des détenus radicalisés qui étaient éligibles aux conditions permettant de sortir pendant la crise avec le nombre d’entre eux qui, réellement, ont pu bénéficier des libérations anticipées".
Stéphane Bredin a indiqué que le taux d’occupation moyen actuel des prisons françaises est à "97%, avec 13 500 détenus en moins par rapport aux 72 500 détenus avant la crise" qui a permis une "baisse inédite" de la population pénale hébergée dans les établissements pénitentiaires, rapporte Francetvinfo.fr.
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