MATHIEU PATTIER/SIPA
D’après un bilan définitif dévoilé ce mardi 2 juin, la mortalité routière a légèrement augmenté en 2019 sur le territoire français. Les autorités ont relevé dix décès de plus que l’année précédente.
Avec 3 498 personnes tuées, soit dix de plus qu’en 2018, la mortalité routière en France a légèrement haussé en 2019, selon un bilan définitif publié ce mardi et relayé par les médias. Ce rapport relève une très légère baisse de 0,1 % des décès sur les routes en Métropole (3 244), tandis qu’en outre-mer, la hausse de la mortalité a augmenté de 5,8 % (254 morts).
La Sécurité routière souligne dans un communiqué que les accidents mortels en France sont surtout dus à "la vitesse excessive ou inadaptée". Dans l’Hexagone, les autres indicateurs comme le nombre de personnes blessées et le nombre d’accidents corporels seraient en revanche en légère hausse.
Ce rapport note une baisse de 4% de la mortalité routière hors agglomération et hors autoroutes. En 2019, 72 vies ont été épargnées, notamment chez les piétons (-19 tués), les motards (-20 tués) et les automobilistes (-24 tués). La Sécurité routière souligne que "ce réseau est constitué à 90 % par les routes sur lesquelles la vitesse maximale autorisée a été abaissée à 80 km/h au 1er juillet 2018".
Comparée à l’année 2018, la mortalité en agglomération a en revanche connu une hausse de 8% (+74 tués). Les motards sont les plus touchés (+27 tués), suivis des piétons (+22 tués). Les réalités sont très contrastées selon les régions. Si une importante baisse de la mortalité routière a été constatée en Île-de-France (-13,3 %), l’Auvergne-Rhône-Alpes a enregistré une forte hausse de 16,8 %.
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