Municipales 2020 : des élections "un peu dingues"

"Ces municipales ne passionnent pas"

Pour le spécialiste, ces élections ne passionnent pas mais regorgent de surprises. "Ces élections sont même un peu dingues, d’abord parce que la campagne n’aura jamais été aussi longue", analyse-t-il… Et un peu dingue aussi "parce que pleines de rebondissements et de surprises. Pourtant, ces municipales ne passionnent pas les électeurs", note le spécialiste.

Le second tour, "rendez-vous, pourtant très apprécié des Français avec l’élection présidentielle, ne semble pas emballer non plus les foules", insiste-t-il, sachant que la participation s’annonce très faible. "C’est dommage, parce que ce scrutin, dans beaucoup de villes, verra une alternance", déplore Olivier Bost.

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Tendances

Par ailleurs, toujours dans la même séquence, Olivier Bost rappelle que la droite, qui avait gagné beaucoup de villes en 2014, a fait un très bon score au premier tour. "Nous savons d’ores et déjà qu’elle dirigera une majorité de villes de plus de 9.000 habitants", remarque-t-il. Et ces municipales ne sont pas mauvaises pour les Républicains. "Mais ce bon score sera probablement atténué dimanche soir par les grandes villes, qui écrasent souvent le reste", estime le journaliste.

En ce qui concerne les villes de Lyon, Marseille, ou encore Toulouse, elles pourraient basculer vers des "maires écolos ou des alliances verte/rose/rouge". Pour Olivier Bost, c’est la fin d’une époque et à Lyon, c’est la chute pour Gérard Collomb. Il juge que son alliance avec Laurent Wauquiez, pour éviter une vague verte, "ne semble pas prendre et ses amis l’ont tous abandonné".

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Vidéo par RTL