Selon une source diplomatique, lors du sommet de Berlin pour tenter de trouver une issue à la crise en Libye, le maréchal Khalifa Haftar n’aurait pas accepté de signer l’accord de cessez-le-feu.
A l’issue de la conférence sur la paix en Lybie, qui s’est tenue à Berlin, dimanche 19 janvier dernier, aucun accord de cessez-le-feu n’a été signé. D’après une source diplomatique à Moscou, le maréchal Khalifa Haftar n’aurait pas consenti à signer cet accord de cessez-le-feu, rapporte Sputniknews.com.
Selon la même source, lors de ce sommet, le commandant de l’Armée nationale libyenne (ANL) se comportait de manière étrange : "il a éteint son téléphone, n’a contacté ni averti personne, et il est parti". En début d’année, Khalifa Haftar se serait déjà comporté de la même manière en Russie où il n’a pas non plus signé l’accord de cessez-le-feu.
Le conflit en Libye s’aggrave de jour en jour, depuis près de neuf mois, des guerres civiles avec des affrontements sanglants entre les troupes de Khalifa Haftar et le gouvernement libyen (GNA) conduit par Fayez al-Sarraj et reconnu par l’ONU font rage.
La conférence sur la crise libyenne à Berlin a abouti à la création d’une commission militaire de suivi selon la formule 5+5, celle-ci a pour mission d’instaurer une trêve solide. Quant aux pays concernés par la crise en Libye, ils ont fait la promesse de non seulement respecter un embargo sur les armes, mais aussi de ne plus s’ingérer dans les affaires intérieures du pays.
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>>> Libye : respect de l’embargo des Nations unies sur les armes