"L’Art est union" : l’Activist partage sa philosophie de vie

LINFO.RE – créé le 3.09.2019 à 19h09 – mis à jour le 3.09.2019 à 19h15 - Manuel Yepes

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Vous avez sans doute déjà aperçu ses phrases sur les murs un peu partout dans l’île ! L’art est union, l’art est flexion ou encore l’art est station. Mais son œuvre ne s’arrête pas là ! Pour la première fois devant une caméra, L’Activist c’est son nom, a accepté de parler de son travail !

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Ses slogans, ses jeux de mots et ses graffitis rythment votre quotidien sans vous en rendre compte. Depuis 10 ans, l’artiste de rue qui s’appelle L’activist, graffe dans l’anonymat les murs de l’île. L’une de ses figures emblématiques, est le singe, mais son univers est beaucoup plus vaste.

Des réflexions posées sur les murs

En 10 ans, L’Activist a eu le temps de réaliser beaucoup d’oeuvres, mais beaucoup ont été recouverts ou ont disparu.

Florence apprécie son travail : "Dans le monde où l’on vit, avec de la couleur, c’est magique : la joie, la gaité, La Réunion !"

Saint-Paul est la ville où tout commence pour L’Activist. Résident de la commune, c’est là qu’il y fait ses premières réalisations, mais appose là aussi ses premiers messages à la peinture rouge.

"J’essaie de partager ma philosophie de vie"

À travers ses jeux de mots, c’est toute une philosophie de vie que le jeune homme veut diffuser, mais toujours dans la plus grande discrétion. "J’ai choisi de rester anonyme parce que je suis encore en activité et que cette pratique est toujours illégale. C’est une manière plus simple pour moi de continuer ce que je fais, dans le silence et la tranquillité. On a tous une philosophie de vie et je pense que j’essaie de partager la mienne."

"Éveiller le consciences"

"Le but de mes messages est d’éveiller les consciences sur les fléaux quotidiens que nous avons, afin d’améliorer un peu la vie de tous les jours. Se remettre en question, en réflexion. D’où aussi cette phrase, L’art est flexion."

Après une matinée à débusquer les traces du passage de L’Activist, le bilan est plutôt éloquent. Que ce soit à Saint-Paul ou à Saint-Denis, les messages sont toujours visibles et continuent à interpeller. "L’art est union" s’exporte désormais puisque l’artiste a quitté l’île il y a quatre mois dans un but : propager sa philosophie de vie et ses messages.