Une dizaine de bâtiments dans la région de Sour Baher, considérés comme illégaux, sont concernés par un ordre de démolition. Les forces israéliennes ont commencé leur destruction ce lundi 22 juillet matin.
Des résidents du quartier de Sour Baher, au sud de Jérusalem, ont reçu le 18 juin un avis de démolition de leurs habitations considérées comme illégales. Les autorités israéliennes leur ont donné un délai de 30 jours pour pouvoir évacuer les lieux. Outre les critiques de la communauté internationale, un mouvement de protestation des Palestiniens dénonçant le projet a eu lieu. Mais malgré ces manifestations, les forces israéliennes ont commencé la destruction ce lundi matin.
Des forces de l’ordre ont encerclé quelques immeubles tôt ce matin, puis la démolition a commencé par un bâtiment inachevé, selon Le Figaro. Les résidents ont été évacués et les journalistes tenus à l’écart. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) a cependant souligné que cette décision ne concernerait qu’une dizaine d’habitations.
Les immeubles visés par l’ordre de démolition se trouveraient, en effet, dans un périmètre de sécurité où la construction est interdite, précisent, de leurs côtés les Israéliens. Mais les habitants de la région craignent que d’autres bâtiments ne soient également menacés plus tard.
Dans un tweet, le ministre israélien de la Sécurité publique Gilad Erdan, cite une décision de la Cour suprême : "Les structures ont été construites illégalement près de la barrière de sécurité et constituent un risque pour les vies des civils et des forces de sécurité". Il a ajouté que la démolition de l’ensemble des bâtiments aurait lieu la même journée.
Affirmant qu’il est quasiment impossible d’obtenir des permis de construire de la part des autorités israéliennes, les Palestiniens accusent Israël de chercher à les pousser hors de la région de Jérusalem, selon le quotidien suisse 24 heures.
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