Une professeure de français en Seine-Saint-Denis estime qu’un "blâme" provenant du ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, "est un peu comme recevoir une Légion d’honneur".
Sur Europe 1, Camille fait partie des correctrices qui retiennent les notes du bac pour protester contre les réformes du lycée et du baccalauréat initiées par Jean-Michel Blanquer. Cette prof de français en Seine-Saint-Denis ne pense pas à céder en dépit des menaces de sanctions non seulement financières mais aussi disciplinaires et pénales. "J’ai toutes mes copies, on prend des risques", a confié Camille. "Si nous continuons le mouvement, je vais perdre 500 ou 600 euros avec des risques de blâme", a-t-elle aussi ajouté.
Cette enseignante a, par ailleurs, estimé que les grévistes sont : "l’honneur de la profession". "Nous n’avons rien à perdre, tout à gagner", a-t-elle également ajouté. "J’aurais du mal à me regarder dans la glace si je n’étais pas en train de faire ce que je fais", a témoigné Camille. Cette dernière a aussi lancé que : "Recevoir un blâme de Jean-Michel Blanquer, c’est un peu une Légion d’honneur pour moi".
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