Le gouvernement a affirmé mardi 9 juillet le déremboursement de l’homéopathie en 2021, se rangeant ainsi à l’avis de la Haute autorité de santé (HAS). Pour la directrice générale du laboratoire français Boiron, il s’agit d"un massacre".
Après la décision du gouvernement d’arrêter le remboursement de l’homéopathie à partir du 1er janvier 2021, Valérie Lorentz-Poinsot, la directrice générale de Boiron, laboratoire français spécialisé des préparations homéopathiques, n’a pas caché sa colère et sa déception."Nous n’avons jamais été respectés, ni considérés", confie-t-elle, lors d’une interview accordée à Europe1 ce mardi.
Mme Lorentz-Poinsot estime qu’il s’agit d’un "dénigrement de l’homéopathie". Sous le choc, elle a dénoncé la méthode pour "massacrer" cette médecine alternative. La patronne de Boiron s’en est par ailleurs prise à la Haute autorité de santé qui avait conclut que ces produits pharmaceutiques ne démontraient pas une efficacité suffisante pour justifier d’un remboursement. Elle a fait savoir son intention de "rétablir la vérité sur ce que représente l’homéopathie" dans les prochains jours.
Les laboratoires spécialisés en homéopathie prévoient de rencontrer la ministre de la Santé ce jeudi. Mais s’inquiétant pour le secteur et la pérennité des emplois, Valérie Lorentz-Poinsot n’exclut pas de faire appel au président de la République. Elle a affirmé qu’un millier d’emplois serait menacé au niveau de son laboratoire. Le marché français représenterait deux tiers de leurs ventes.
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