Un Bénédictin a été présenté devant la Justice ce lundi pour des violences à l’encontre de sa compagne : il l’a aspergé d’essence et a voulu la brûler lors du réveillon de la Saint-Sylvestre.
L’homme originaire de Saint-Benoît devait répondre de ses actes devant le tribunal correctionnel de Champ Fleuri ce lundi. Il est accusé d’avoir tenté de mettre le feu à sa compagne la nuit du 31 décembre.
Le verdict est tombé dans l’après-midi. L’homme écope d’un an de prison dont 9 mois avec sursis.
Aucun mandat de dépôt n’a été retenu contre lui. Il ne retourne donc pas en prison. L’homme a interdiction d’approcher ou de rentrer en contact avec la victime. Il écope également d’une obligation de soins et mise à l’épreuve.
Les faits remontent donc au réveillon de la Saint-Sylvestre vers 19 heures. Une femme appelle les gendarmes et explique être victime de violences conjugales. Les forces de l’ordre ont déjà par le passé dû intervenir à ce domicile pour des faits similaires.
Lorsqu’ils arrivent sur les lieux, ils trouvent la femme en pleurs, elle explique que son compagnon l’a aspergée de liquide inflammable avant de menacer de la brûler.
La dispute aurait éclaté alors que la victime se préparer à aller en soirée pour le Réveillon de la Saint-Sylvestre.
Le suspect est un ancien militaire qui aurait bénéficié pendant un temps de suivi psychiatrique pour troubles post traumatiques. L’homme était souvent présent au Port de Sainte-Rose.
Des pêcheurs qui l’ont fréquenté décrivent un homme autoritaire, ils sont toutefois surpris des faits qui lui sont reprochés.
"Il a des propos autoritaires, c’est pas un monsieur qui arrive tout doucement et qui demande gentiment. On n’a pas de contact ou de lien avec lui, pas de lien de solidarité comme cela devrait être le cas dans un port", explique Jean-Pierre.