La révélation de la hausse des risques de tumeur après un traitement avec de l’Androcur, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a lancé un appel au calme.
L’Androcur est prescrit contre l’acné, une pilosité excessive mais, aussi contre l’endométriose. Associé avec l’éthinylestradiol, il est également utilisé comme contraceptif. Cependant, une étude publiée fin août a révélé que [ce médicament multiplierait jusqu’à 20 la probabilité de développer certaines tumeurs->https://www.linfo.re/magazine/sante-beaute/androcur-le-medicament-augmente-le-risque-de-tumeur-du-cerveau] chez les femmes traitées à hautes doses et durant une longue période.
Selon l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé, les autorités sanitaires françaises prévoient de demander à l’Europe une redéfinition des modalités d’utilisation de l’Androcur et de ses génériques. Sur le site de l’ANSM, il y est indiqué que les patients devraient se rapprocher de leur médecin ou de leur pharmacien, pour tout renseignement. Ils ne devraient en revanche pas cesser leur traitement sans avis médical.
[Agnès Buzyn->https://www.linfo.re/tags/anges-buzyn] a par ailleurs souligné : "Il n’y a pas d’urgence". Elle a déclaré au quotidien CNEWS qu’il ne s’agissait pas d’un cancer, ni d’"un scandale sanitaire". En tout cas, les personnes concernées sont invitées à consulter leur médecin généraliste.
(Sources : 20 Minutes / Orange)