L’association Cilaos Avenir s’est rendue en préfecture ce matin. Les représentants demandent l’intervention des autorités pour réparer la route depuis le passage Berguitta alors que pour les acteurs économiques, le chiffre d’affaire est en perte totale.
Après le passage des différents systèmes dépressionnaires, la route de Cilaos n’est toujours pas réparée et les commerçants enregistrent des pertes énormes.
La vie de Karine Nativel n’est plus la même depuis plusieurs semaines. Propriétaire d’un snack à l’entrée de Cilaos, son quotidien a été bousculé par le passage de Berguitta et Dumazile. Les éboulis qui ont fragilisé l’accès au Cirque freinent son activité économique.
"Il y a des gens qui peuvent débloquer la situation et c’est pour ça qu’on est là. On a envie de se battre pour avancer mais sans un coup de pouce on avancera jamais. Moi je vois les gens partir, je vois les habitants déménager et ça fait mal au coeur, ça donne de quoi réfléchir."
Environ 60 habitants de Cilaos sont venus montrer leur désarroi. Une rencontre est prévue avec à la Préfecture. Les commerçants espèrent que la route sera rapidement sécurisée.
"On a perdu plus de 90% de notre chiffre d’affaires depuis le mois de janvier. On a plus de travail mais on a des employés à payer. Le solutions n’arrivent pas." Lucet Payet, restaurateur, demande à ce que soient "entamés les travaux d’urgences pour rouvrir la route de Cilaos."
Cilaos compte près de 200 commerces. Depuis le passage de Berguitta et Dumazile, 4 ont déjà mis la clé sous la porte. Pour les soutenir, la Région a débloqué une subvention de 600 000 euros. Les commerçants souhaitent en plus des garanties écrites pour cet accompagnement financier.
