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Les trois employés expatriés du groupe français Sodexo ont été enlevés avant d’être exécutés. Toutefois, les circonstances de leur kidnapping restent confuses.
Cet acte n’a pas encore été revendiqué, mais le porte-parole de la police de Kaboul, Hashmat Stanikzai estime que c’est un acte terroriste. Trois salariés du groupe français Sodexo, leader mondial des services aux entreprises, a ont été enlevés puis exécutés ce jeudi à Kaboul. Ces expatriés étaient de nationalités malaisienne, indienne et macédonienne. Le PDG du groupe Denis Machuel a fait part de sa profonde tristesse et du choc provoqué par cette perte tragique. Ce drame confirme la persistance des enlèvements en Afghanistan, dont la plupart crapuleux.
La police a trouvé les corps de ces trois victimes à l’extérieur de Kaboul moins de deux heures après leur disparition. D’après l’ambassade d’Inde à Kaboul, les trois hommes étaient kidnappés dans l’est de la capitale afghane, près de l’aéroport international. Les informations concernant leur enlèvement restent toutefois confuses. Bahar Mehr, conseiller de communication du ministère afghan de l’Intérieur a affirmé qu’ils sont partis de leurs bureaux dans l’est de la ville vers 08H30 (04H00 GMT) dans une voiture conduite par un chauffeur.
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Près d’une heure et demie après leur départ, leurs corps ont été aperçus dans les champs du district de Musahi, à bord d’une autre voiture. "Les trois victimes sont des hommes dont les mains avaient été menottées. Ils ont été tués par balles. Deux d’entre eux se trouvaient dans le coffre et le troisième sur la banquette arrière", a souligné le porte-parole du ministère afghan de l’Intérieur, Nasrat Rahimi sur le récit du Figaro. Le principal suspect est jusqu’ici le chauffeur qui les accompagnait et qui a donné l’alerte. Il a été interpellé par la police.
