Le ministre de l’Intérieur propose des contrôles de vitesse en voiture banalisée par des sociétés privés. Cela ne s’appliquera pas à La Réunion.
Les forces de l’ordre disposent de nombreux moyens pour procéder aux contrôles de vitesse à La Réunion. Il y a les boîtes métalliques installées en bord de route, les radars mobiles sur trépied ou embarqué dans une voiture mais aussi les jumelles. Ce sont les trois outils que les gendarmes et les policiers utilisent.
Quant aux radars mobiles embarqués qui flashent tout en roulant, les autorités le trouvent inadapté au réseau routier de La Réunion.
C’est ce dernier outil que le ministre de l’Intérieur propose de privatiser. Des sociétés qui seraient chargées de relever les infractions. Le projet est actuellement expérimenté en Normandie. Concrètement, la flotte de 400 voitures avec radar embarqué sera aux mains de chauffeurs salariés.
"Je trouve qu’il y a suffisamment de radars. Je ne pense pas que ce soit le plus efficace. On ralentit un petit moment et on recommence."
"Les radars, c’est pas qu’il y en a trop ou pas assez, c’est qu’ils sont pas placés aux bons endroits. Ils sont placés pour nos poches et pas pour la sécurité des gens. C’est ça le souci !"
"Je pense qu’il n’y en a pas assez parce qu’il y a beaucoup d’accidents, beaucoup trop de vitesse."
"Il n’y a jamais assez de contrôles. On peut faire 7 à 8 heures par jour, mais il n’y a pas assez d’effectifs. Il y a un problème de moyens financiers, humains, matériels avec les véhicules équipés et les engins. Plus y en aura, mieux ça vaudra. On pourra assurer davantage la sécurité sur la route", explique Daniel Thirel, président de la Prévention Routière Réunion.