Rachid S. est jugé devant la Cour d’Assises pour des faits d’une extrême violence commises contre sa compagne et ses deux enfants.
Rachid S. devra répondre de ses actes devant les jurés de la Cour d’Assises de Saint-Denis. Il a été mis en examen pour plusieurs chefs de tortures ou actes de barbarie, de viols et de violences sur mineurs. Les victimes sont sa compagne de l’époque et leurs enfants.
Les violences ont duré 5 ans se sont produits à Montpellier, à Saint-Louis, à Saint-Joseph
La victime s’est rendue à la gendarmerie le 11 janvier 2015. Elle a révélé les actes de barbarie dont elle a été victime pendant plusieurs années.
Elle a quitté le domicile suite à une série d’actes violents. Elle a été frappée d’un coup de pied à l’oreille dans la nuit du 8 janvier. Elle a ensuite été rouée de coups pendant plusieurs heures alors qu’elle a été forcée à se mettre en boule sous une couverture.
Elle a été humiliée et frappée le lendemain aussi. Il l’avait notamment poignardée, rouée de coups et torturé avec un radiateur.
Saoul, Rachid s’est endormi, ce qui a permis à la victime d’aller se réfugier chez une voisine.
La victime a décrit les actes horrifiants de son concubin. Le père infligeait aux enfants des fessées appuyées, des douches froides forcées et des gestes violents.
Le garçon présentait des hématomes aux paupières et sur le visage. Sa petite soeur n’avait pas de lésion qui pouvait démontrer des violences subies.
La concubine de Rachid S. a des plaies à l’oreille et une trace à l’oeil, liée à un jet de chaise. Elle aurait aussi perdu une dent suite à un coup donné avec une planche. Son corps porte aussi les traces de blessures par armes blanches et ustensiles de cuisine, marques de strangulations et blessures : au visage, au crâne, au cou, au thorax, à l’abdomen, au dos et aux quatre membres.
La mère de famille aurait expliqué avoir été violenté pendant 5 ans par son conjoint. Elle se serait vue à plusieurs reprises imposer des rapports sexuels : des fellations sous la menace d’un couteau, des actes forcés zoophiles, avec un autre homme ou des objets.
Lorsque Rachid S. a été interpellé et placé en garde à vue. Il a expliqué que les rapports sexuels décrits étaient des jeux proposés par sa conjointe.
Il a aussi affirmé que les morsures étaient celles de leurs chiens. L’accusé a assuré que les différentes blessures étaient dues à une attaque de cabri, des bagarres avec des hommes alcooliques, un accident de la route, de la maladresse et des automutilations.
L’homme a déjà été mis en cause plusieurs années auparavant pour des violences conjugales.
Rachid S. est jugé lundi et mardi devant la Cour d’Assises pour des faits de torture ou acte de barbarie, viol avec torture ou acte de barbarie, viol, viol avec plusieurs circonstances aggravantes, violences habituelles et violences sur mineurs.