Des pluies abondantes et des violentes rafales de vent frappent le nord de l’Australie en raison du passage d’un puissant cyclone, Debbie. L’armée est mobilisée, des inondations sont à craindre... Témoignage de Sarah Didierjean, une jeune Réunionnaise installée depuis 1 mois seulement dans l’État du Queensland.
Mercredi 28 mars, des villes étaient toujours coupées du monde dans le nord de l’Australie après le passage de Debbie, un violent cyclone qui a arraché des toits...
L’armée a été mobilisée pour participer aux opérations de secours dans les villes sinistrées.
Le cyclone Debbie de catégorie 4 a déferlé mardi sur l’État du Queensland, touchant terre entre Bowen et Airlie Beach. "Il était accompagné de vents destructeurs qui ont ravagé certains des sites les plus touristiques de la région".
Ce météore a depuis été rétrogradé en dépression tropicale, mais le Bureau de la météorologie a mis en garde contre "la possibilité de violentes rafales et de pluies intenses qui devraient provoquer des crues".
"L’armée, aidée par des hélicoptères et des avions, a commencé à se déployer pour aider à la réfection des infrastructures et fournir une aide alimentaire d’urgence, de l’eau et du pétrole".
"Au niveau du Queensland, il faut savoir que c’est au Nord que ça a vraiment tapé, il y a eu énormément de vent, beaucoup de pluie... Au niveau de l’Est du Queensland, on est en ce moment dans le cyclone, sauf qu’il est passé de catégorie 4 à un niveau de catégorie 2. Du coup, le vent souffle moins mais il y a toujours autant de pluie et on risque des inondations...".
En ce qui concerne le risque d’inondation, Sarah Didierjean explique qu’elles peuvent être catastrophiques. "Nous avons pas mal de villes qui sont des cuvettes. (...) Au niveau des écoles, elles ont - pour la plupart - été fermées, il y a plus de 60 000 foyers qui ont été évacués et on attend encore que le cyclone passe".
"Ce matin, c’était catastrophique... On pouvait à peine conduire, on ne voyait rien du tout. Mais là actuellement, ça va. Par contre, le vent recommence à souffler...".