C’est un outil qui permettrait de faciliter les diagnostics médicaux, voire rendre les traitements de certaines maladies plus efficaces.
Les inventeurs de ce bracelet à la faculté de médecine de l’Université de Stanford et de Berkeley en Californie expliquent que ce capteur permet d’analyser les composants moléculaires de la sueur et transmet les résultats à un laboratoire. Leur recherche a été publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie nationale américaine des sciences (PNAS)
Ils révèlent que le processus de l’ancien capteur que la médecine utilise depuis très longtemps, semble très long et fatiguant , notamment pour les jeunes enfants. Cela oblige de rester assis sans bouger pendant trente minutes, le temps que la sueur s’accumule dans les collecteurs.
Contrairement, ce nouveau capteur portable au poignet, dont le système est plus pratique, stimule facilement les glandes sudoripares avec des microprocesseurs pour obtenir de la sueur en quelques minutes, avant de transmettre le contenu moléculaire, via un téléphone portable, à un serveur qui peut rapidement analyser les résultats.
Le professeur de biochimie et de génétique à l’Université de Stanford, Ronald Davis, l’un des principaux co-auteurs précise que "Ce système peut être utilisé pour mesurer virtuellement tout ce qui se trouve dans la sueur". "La sueur est bien adaptée à des applications portables et représente une source riche en informations médicales", ajoute-t-il.
"C’est un énorme progrès", juge particulièrement le Dr Carlos Milla, professeur adjoint de pédiatrie à Stanford, l’un des principaux auteurs.
Ce système peut être facilement utilisé dans les pays en développement surtout dans ces villages dépourvus de centres médicaux.
Le professeur Ronald Davis souligne que ce technique peut s’avérer être utile pour personnaliser les traitements. Des études cliniques étendues sont en cours de préparation pour rechercher des corrélations entre les analyses de sueur réalisées avec ce capteur et l’état de santé en général.