Ce matin, plusieurs camions ont circulé au ralenti sur la route du Littoral, en direction de Saint-Denis. Ces salariés de l’entreprise LTM Doogy Ertta dénoncent le fait de ne "plus pouvoir livrer de roches pour le chantier de la Nouvelle Route du Littoral". Après une "opération escargot" et le blocage du chantier de la NRL à Saint-Denis, les manifestants se sont rendus devant les bureaux de la GTOI.
Chef d’entreprise de cette société et représentant du syndicat VTR, Jonathan Rivière affirme que les emplois sont en danger. Trente salariés vont perdre leur travail dès lundi. Ils ont donc décidé de bloquer le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, au niveau de Saint-Denis.
Selon Jonathan Rivière - chef d’entreprise et 1er vice-président du syndicat VTR -, "tout a commencé le 18 Janvier 2016".
Il avait alors déposé une motion à la préfecture de La Réunion pour "l’arrêt de l’importation de roches venues de Madagascar".
Il affirme s’être battu pour "faire de mon mieux pour assurer la livraison de roches sur le chantier de la Nouvelle Route du Littoral, pour respecter les normes et pour créer de l’emploi".
Ce chef d’entreprise affirme qu’il possède "plus de 300 000 tonnes de roches" qui sont refusées pour le chantier de la NRL.
Jonathan Rivière dénonce le fait qu’il est en difficulté après avoir investi pour une plateforme de stockage et de livraison d’andains. "J’ai une trentaine de salariés qui vont être mis au chômage si je ne peux plus livrer ces roches" explique ce chef d’entreprise.
Une opération escargot, le blocage du chantier de la NRL à Saint-Denis et une réunion dans les bureaux de la GTOI
Les salariés de l’entreprise LTM Doogy Ertta ont multiplié les actions ce vendredi 2 septembre afin de "sauver leurs emplois". Après une opération escargot orchestré sur la route du Littoral, les transporteurs en colère ont bloqué le chantier de la NRL (Nouvelle Route du Littoral) pendant plusieurs heures.
En début d’après-midi, les transporteurs se sont postés devant la GTOI afin d’être reçus. Une rencontre a duré une bonne partie de l’après-midi mais pour l’heure, aucun accord n’aurait été trouvé concernant la livraison des andains sur le chantier de la NRL.
La GTOI ne souhaite faire "aucun commentaire" concernant ce conflit. Une prochaine réunion avec les transporteurs en question est programmée lundi 5 septembre.