Alors que les attaques terroristes du 13 novembre ont tué 130 personnes, Salah Adbdeslam, suspect clé de ces attentats ensanglotants, aurait la conscience tranquille.
Après son arrestation vendredi dernier, Salah Adbdeslam, suspect numéro un des attentats parisiens du 13 novembre, a été incarcéré samedi à Bruges.
Aucun remords
Le terroriste est entendu par les enquêteurs depuis samedi. Alors que la mort de 130 personnes pèse sur sa conscience, Salah Adbdeslam n’a manifesté aucun regret concernant les attentats survenus à Paris le 13 novembre dernier. L’homme n’a pas exprimé le moindre remords et il n’a pas eu un seul mot pour les victimes ni pour leurs proches. Plusieurs enquêtes ont même révélé qu’il ne semblait pas se rendre compte de la gravité des faits qui lui sont réprimandés, rapporte TF1.
Le gilet qui ne fonctionnait pas
Salah Adbdeslam avait déclaré samedi aux enquêteurs belges qu’il "voulait se faire exploser au stade de France" le soir des attentats, puis a fait "machine arrière", sans en aviser les trois kamikazes, précisent nos sources. Au cours de sa cavale, il aurait alors raconté à ses proches que son gilet était défectueux. Ce gilet, découvert dans une poubelle à Montrouge en novembre dernier, est encore en cours d’expertise.
Salah Abdeslam s’est dit "soulagé"
Salah Abdeslama en outre déclaré à son avocat être "soulagé" que tout soit terminé, selon son avocat, Sven Mary, interrogé sur Radio 1. Les deux hommes se sont recontrés pour la première fois ce week-end au cours d’une entrevue de 10 minutes, en présence de quatre policiers masqués. Salah Abdeslam était en position allongée du fait de sa blessure à la jambe. "Il n’en pouvait plus", a déclaré Sven Mary à l’issue de cet entretien.