Cet homme a une signature en forme de pénis et il se bat pour la faire reconnaître par les autorités australiennes.
Alors que Jared Hyams, 33 ans, cherchait une signature à la fois insolite et originale, il a eu l’idée d’utiliser un pénis pour se démarquer. Les autorités australiennes n’ont malheureusement pas apprécié la plaisanterie et cela fait maintenant cinq ans qu’il se bat pour faire reconnaître sa signature.
Au départ, l’affaire de la signature était une blague. Jared Hyams voulait changer d’adresse électorale. Il décide d’apposer une caricature de pénis dans la case "signature" afin d’alerter le personnel dans le traitement de son dossier. Une attitude qui n’était pas au goût de tout le monde. "Tout à coup, les choses ont mal tourné. J’ai reçu des lettres et des appels téléphoniques pour me dire que je devais changer de signature", a-t-il raconté au journal The Age. "J’ai trouvé ça intéressant et je me suis demandé pourquoi".
The guy actually went to court for this dick signature. I am both horrified and impressed. https://t.co/6rMQ6yvnSG pic.twitter.com/XyG9WeiEyd
— Jill Stark (@jillastark) 7 Janvier 2016
Dès lors, le jeune homme entame une bataille juridique pour que les autorités de son pays lui expliquent ce qu’est une signature légitime. Jared, s’est même lancé dans des études de droit pour renforcer sa défense. "Tout cela a allumé quelque chose en moi", confie-t-il. Il a ainsi déposé une demande de passeport, de carte d’identité et de renouvellement de permis de conduire en vue de signer le tout avec un "pénis".
La commission électorale finit par refuser sa demande de changement d’adresse, le taxant de "frivole", "d’agaçant" et lui reprochant de gaspiller l’argent public. Pour les autorités, "ce dessein" pouvait s’apparenter à du harcèlement sexuel. Le Ministère de la Justice a enchaîné à son tour en rejetant une demande pour une vérification des antécédents criminels.
Man fights authorities for the right to use a drawing of a penis as his signature. #Straya
https://t.co/6rMQ6yvnSG pic.twitter.com/iFpzcFU8aa
— Jill Stark (@jillastark) 7 Janvier 2016
Pour Jared Hyams "ce qui définit une signature, c’est sa fonction, pas sa forme réelle". Il obtient d’ailleurs gain de cause auprès des autorités routières. Sa signature est valable sur son permis de conduire. Même succès auprès de la commission des jeux et de l’alcool, ainsi que d’une banque.