Le PSG a jusqu’au 22 mars pour informer Serge Aurier de sa sanction à la suite de l’affaire de la vidéo du Périscope. Le président Nasser Al-Khelaïfi était monté sur ses grands chevaux en attendant les excuses du joueur.
Serge Aurier avait traité de "fiotte" l’entraîneur Laurent Blanc dans la vidéo mise en ligne sur le plate-forme d’échanges Périscope, rappelle le site 20minutes.fr. D’après la loi, le Paris Saint-Germain a jusqu’au 22 mars pour signifier au joueur sa sanction. En attendant, le magazine France Football publie une enquête sur les dessous de l’affaire.
Serge Aurier aurait sauvé sa peau en téléphonant à Blaise Matuidi, d’après France Football. Ce dernier est considéré comme l’un des joueurs les plus influents du Paris Saint-Germain, mais aussi comme l’un des plus déçus par le comportement de Serge Aurier. Il aurait accepté de parler en sa faveur devant le club et les médias. C’est ce qu’il a fait samedi dernier.
Mais il restait à convaincre les dirigeants du club. Toujours selon France Football, Nasser Al-Khelaïfi, le président du Paris Saint-Germain, serait toujours en serait en phase de réflexion, mais aurait mal vécu l’affaire Serge Aurier. Il se serait fâché avec le joueur au moment de faire ses excuses dans plusieurs médias, dimanche dernier.
"Le réalisateur l’a appelé pour lui dire que Serge Aurier prenait la séquence très à la légère et avait fait trois premières prises catastrophiques de dilettantisme", écrit France Football qui précise que Nasser Al-Khelaïfi aurait crié, en tapant très fort dans une porte : "Tu resteras cinq heures s’il le faut, mais tu vas faire ce qu’on te demande !".