La campagne pour l’élection présidentielle comorienne se termine ce vendredi. Vingt-cinq candidats sont en lice.
L’un des 25 candidats à l’élection présidentielle aux Comores sera le septième président du pays. La campagne pour l’échéance électorale prévue le 21 février prochain a duré un mois. Comme le prévoit la règle constitutionnelle instaurée depuis 2001, tous les candidats à la présidentielle sont originaires de l’île de la Grande-Comore. En effet, la présidence des Comores est assurée tour à tour par les trois îles que sont : Anjouan, Grande-Comore et Mohéli. Les trois premiers candidats s’affronteront au second tour prévu le 18 avril.
Parmi ces 25 candidats à l’élection présidentielle aux Comores figure une femme d’affaires, Moinaecha Youssouf Djalali, âgée de 54 ans, qui sera la deuxième femme dans l’histoire des Comores à se présenter à l’élection présidentielle. L’ancien président Azali Assoumani, qui a dirigé le pays de 2006 à 2006, fait figure de favori aux côtés de Me Fahmi Saïd Ibrahim, candidat du parti Juwa, principal parti de l’opposition. Mohamed Ali Soilih l’actuel ministre des Finances investi par l’UPDC (Union pour le développement des Comores), le parti au pouvoir est aussi dans la course.
Mais les observateurs notent l’absence d’une "vraie opposition". Tout au long de la campagne électorale, les programmes politiques des candidats leur ont semblé peu crédibles. "Aucun n’a préparé de programme. Ils montent en tribune pour se mettre en avant, se la jouer grand chef et le pire, c’est que certains Comoriens les suivent partout", commente un citoyen.