18 cas de Zika importés en France ont été recencés au 7 février 2016. Cependant, l’Établissement Français du Sang (EFS) de La Réunion assure prendre toutes les précautions, comme dans le centre de prélèvement du CHU Nord.
Un questionnaire pour repérer les personnes à risque
Frédéric vient donner son sang au centre de prélèvement du CHU Nord. Mais auparavant, il doit répondre à un certain nombre de questions sur ses antécédents médicaux. Mais aussi sur les différents voyages qu’il a effectué depuis son dernier don.
"C’est une manière de savoir si le donneur potentiel est porteur de maladies extérieures, donc c’est un bon moyen de prévention", estime-t-il.
Avec l’apparition du virus Zika en Amérique Latine, la vigilance de l’Établissement Français du Sang (EFS) est renforcée. Des précautions qui sont parfaitement comprises par les donneurs.
Une liste des pays sensibles régulièrement mise à jour
"Il faut toujours faire attention, si on transmet quelque chose à un patient, et ne surtout pas lui transmettre une maladie".
Pour éviter d’effectuer un prélèvement sur un donneur à risque, l’EFS dispose d’une liste de pays sensibles, qui est régulièrement mise à jour.
"Les pays qui sont touchés par le zika sont déjà pour nous des pays dans lesquels il existe d’autres risques : paludisme, maladie de Chagas, ou la dengue. Et pour lesquels les donneurs de sang sont déjà ajournés temporairement entre 28 jours et 4 mois", explique Aude Le Tallec, médecin coordinateur des prélèvements à l’EFS Réunion.
Concernant le virus Zika, le délai est de 28 jours à partir du moment où le donneur rentre d’un pays touché par l’épidémie. Mais, pour ne prendre aucun risque, les dons de sang sont également analysés.
Si le virus Zika est transmis le plus souvent par le moustique, deux cas de contamination par transfusion sanguine ont été signalés au Brésil.