Dans un entretien avec le Journal du Dimanche, Jean-Marc Falcone, le Directeur général de la Police nationale (DGPN) affirme qu’il "faut mettre en place un dispositif de sécurité de haute intensité".
"Après l’expérience, hélas, de l’attentat de Nice, l’attaque de Berlin nous confirme qu’il faut mettre en place un dispositif de sécurité de haute intensité, à la fois actif et passif, sur les grands rassemblements", a indiqué le Directeur général de la Police nationale (DGPN). Dans l’interview avec le JDD, il a estimé qu’avec une "dimension à la fois religieuse et festive, c’est-à-dire qu’elles présentent une dimension symbolique en même temps qu’elles occasionnent de grands rassemblements", les fêtes de Noël sont à risque.
Jean-Marc Falcone a alors lancé un appel à la prudence invitant les préfets à "procéder à de nouvelles réévaluations, vérifier que tous les marchés de Noël et toutes les messes de minuit" soient bien protégés". Dans la foulée, il a assuré que la police a "une capacité de riposte quasi-immédiate".
Durant l’entretien, le patron de la police a également évoqué l’enquête sur l’attentat au camion-bélier qui a tué 12 personnes à Berlin. "La sous-direction anti-terroriste de la police judiciaire est saisie par le procureur de la République de Paris et procède à des vérifications poussées. Il s’agit notamment de déterminer très précisément si dans son périple, ce terroriste a pu transiter par notre territoire", a-t-il avancé. Les "allemands et désormais italiens" travaillent en étroite collaboration avec la France dans le cadre de cette affaire.