Malgré la mise en place des pictogrammes sur les boîtes des médicaments à risque pour la conduite, le nombre d’accidents routiers liés à leur consommation n’a pas baissé.
Les pictogrammes colorés destinés à prévenir la consommation des médicaments à haut risque au volant se sont révélés inefficaces. En effet, ils n’ont pas permis de réduire le nombre d’accidents de la route liés à ces médicaments, d’après une étude des chercheurs de l’INSERM publiée lundi. "Les informations inscrites sur les boîtes de médicaments sont pertinentes, mais ça ne suffit pas", résume Emmanuel Lagarde, le principal auteur des recherches. Pour rappel, les médicaments à risque pour la conduite constituent un tiers des médicaments sur le marché et font l’objet d’une signalisation en France.
Comme pictogramme de signalisation, il existe trois triangles différents selon le risque de médicament. Premièrement," jaune (niveau 1) qui préconise de "ne pas conduire sans avoir lu la notice", un triangle orange (niveau 2) qui demande d’être "très prudent" et de "ne pas conduire sans l’avis d’un professionnel de santé" et enfin un triangle rouge (niveau 3) qui recommande de ne pas conduire du tout", comme le rapporte Europe 1. Il a cependant été remarqué au cours de la recherche que l’impact des pictogrammes de niveaux 2 et 3 sur les accidents de la circulation a été inefficace sachant qu’une légère hausse des accidents dus aux médicaments comportant ces sigles a été constaté. "Nous n’avons pas vu de baisse durable du risque d’accident lié aux médicaments", reconnait le chercheur.
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