Lors de l’assemblée plénière en cours au Conseil départemental ce mercredi, une motion a été votée à l’unanimité réclamant à l’État de reprendre la gestion du RSA.
Les conseillers départementaux ont voté à l’unanimité une motion demandant à l’État de reprendre la main sur la gestion du Revenu de solidarité active (RSA).
Cette demande survient au lendemain de la prise de parole de l’Assemblée des départements de France (ADF) qui réclame de l’État une enveloppe d’au moins 700 millions d’euros pour compenser à court terme les dépenses liées aux RSA et qui sont en hausse.
Trois motions ont été votées ce mardi
La "renationalisation" du RSA a été demandée à l’unanimité. S’appuyant notamment sur le fait qu’aucune charge supplémentaire - liée à la hausse du nombre d’allocataires - ne peut être supportée par le Département au risque d’entraîner une hausse de la fiscalité.
Elle consiste en la prise en charge par l’État des coûts liés à ce dispositifs. Les Départements souhaitent garder le volet insertion. La motion demande aussi à qu’une solution soit apportée avant le 15 octobre.
Dotations et aides aux handicapés
Une autre sur le projet de loi rédigé par Jean-Paul Virapoullé proposant une redistribution des dotations de l’État prenant en compte l’éloignement de La Réunion, soutenant le texte et demandant au gouvernement de le déposer devant le Parlement et de participer à son adoption.
Les élus du Conseil départemental ont aussi voté une motion demandant au gouvernement une revalorisation du montant du "minimum vieillesse" servant de base pour l’obtention des droits à l’aide ménagère légale pour que les adultes handicapés puissent à nouveau y prétendre.