Bansi affecte l’île Maurice, particulièrement Port-Louis, la capitale où de nombreuses personnes ont préféré rester chez eux, laissant les rues quasi désertes.
Dans l’après-midi du lundi 12 janvier, Bansi évoluiat à 300 km au nord-ouest de Maurice. De fortes pluies n’ont cessé de tomber depuis hier provoquant de nombreuses inondations. Le vent a soufflé très fort par moments, atteignant une vitesse maximale de 101 km/h au Morne et 97 km/h à Port-Louis.
Ce jour, "la capitale est d’ailleurs plongée dans une torpeur inhabituelle", commente Lexpress.mu. En effet, avec les pluies torrentielles et les vents houleux, de nombreux travailleurs ont décidé de ne pas venir au bureau. De même, les marchés ambulants ont presque tous déserté les rues de la capitale. Néanmoins, quelques personnes font exception. C’est le cas d’une fonctionnaire qui travaille à l’Air Mauritius Building. Celle-ci, a pu constater la force des conditions cycloniques. Elle avoue attendre impatiemment que soit décrétée l’alerte 3 pour rentrer chez elle et s’occuper de ses enfants.
Lindsay Khundoo, un chauffeur qui travaille pour une entreprise d’électroménager, ne chôme pas également. Pour lui, ce mardi est un jour de travail comme un autre. Il a effectué une première livraison ce matin et s’apprêtait à reprendre la route lorsque nos confrères de L’Express l’ont croisé. Pour certains marchands ambulants, ce jour de cyclone est une aubaine car il a découragé la concurrence.
D’un côté, il y a également des services essentiels qui doivent continuer à fonctionner même au plus fort de la tempête. Ces derniers n’auront pas la chance de rentrer chez eux au cas où l’alerte 3 est décrétée. Hélène (prénom fictif), en charge de la salle d’opération d’un hôpital, devra assurer la permanence.
De l’autre, il y a les touristes qui semblent apprécier le mauvais temps causé par le cyclone. Nicole Acar, une touriste allemande, explique être en vacances dans un hôtel à Trou-aux-Biches, mais qu’elle est venue spécialement dans la capitale pour constater les effets de Bansi. "Je n’ai pas du tout peur, avance-t-elle, car j’ai été très bien informée à l’hôtel, et je me suis documentée sur Internet".
Comme elle, de nombreux employés se connectent en permanence sur les sites météorologiques et écoutent en boucle les stations radios, attendant patiemment le prochain bulletin.