A la Réunion, quelques faits divers ont marqué la journée. Une note de discorde a continué de planer en France comme dans le monde : entre le sort de l’otage français retenu en Algérie et la grève persistante chez Air France.
Après le blocage du boulevard sud hier après-midi, les jeunes chômeurs manifestant pour demander des emplois ont été reçus ce matin à la mairie annexe de Sainte-Clotilde. Ils ont cependant été déçus de la rencontre entre l’élu de quartier et leur délégation composée de responsables associatifs.
Dans l’après-midi, un commerce de Sainte-Clotilde a été saccagé. Des jeunes se sont introduits dans le magasin de peinture situé rue Fruit à Pain. Plusieurs individus se sont introduits à l’intérieur du bâtiment où des dégradations ont été commises. Une enquête a été ouverte mais aucune interpellation n’a été réalisée.
Poursuivis pour "violences volontaires" suite à une bagarre survenue en août 2013, les videurs du Duplex ont été condamnés à des peines allant de un à trois mois de prison avec sursis. Alors âgé de 22 ans, Tony L. a affirmé avoir été tabassé par ces trois agents de sécurité dans la nuit du 9 au 10 août, dans les locaux de la discothèque Saint-Pierroise.
L’auteur présumé des coups de couteau qui auraient pu coûter la vie à un Dionysien âgé de 37 ans a été déféré au parquet du tribunal correctionnel de Saint-Denis. Pendant près de 48 heures, cet homme a été placé en garde à vue au commissariat Malartic . Le soir de l’agression, cet homme n’aurait pas supporté "une moquerie" de la part de la victime.
Un groupe lié aux jihadistes de l’Etat islamique (EI) a revendiqué l’enlèvement d’un Français, Hervé Gourdel, en Algérie. Il menace de l’exécuter dans les 24 heures si la France ne cesse ses frappes contre l’Etat Islamique en Irak. Le premier ministre Manuel Valls a stipulé clairement qu’il n’y aurait aucune négociation avec les groupes terroristes de l’EI.
La situation est peu reluisante du côté d’Air France. Malgré l’ouverture des portes de la compagnie aérienne, la grève continue. La sortie de crise n’est donc pas au rendez-vous. Le premier syndicat du pilote rejette toutes les propositions faites par la direction. Les dirigeants de la compagnie aérienne avaient tenté de calmer les tensions en proposant de suspendre son projet Transavia Europe jusqu’au mois de décembre. Cette négociation n’a pas plu aux pilotes. Pour le syndicat, cette garantie n’est qu’une façade qui ne donne pas plus de résultats probants que les annonces faites précédemment.