Une loi a été votée sur le territoire austral concernant la lutte contre la radicalisation de jeunes ressortissants qui voudraient poser leurs candidatures pour le djihad.
Ils sont nombreux à vouloir aller combattre en Irak et en Syrie, mais également dans les pays où le jihad est en cours. Face à la croissance exponentielle du nombre d’australiens désireux de participer à ladite « guerre sainte », le premier ministre australien a pris des mesures radicales. Tony Abbott a notamment déclaré qu’au moins 70 Australiens se trouvaient actuellement dans ces villes islamistes. Ils ont pu y aller avec le soutien d’une centaine de "facilitateurs" basés en Australie.
La première mesure prise à l’encontre de ces australiens a été l’annulation de leurs passeports. "C’est pour protéger d’autres pays, qui ne devraient pas avoir à accueillir des Australiens ayant l’intention de semer le désordre, et c’est pour nous protéger, car les Australiens ont le droit de revenir dans ce pays, et la dernière chose que nous devrions vouloir ce sont des personnes radicalisées et rendues violentes par une participation à des activités terroristes à l’étranger dans nos rues", a déclaré la tête de l’exécutif d’Australie entre les colonnes du Figaro.
Cette prise de décision vient avec la tentative d’introduction d’une nouvelle loi controversée sur les données personnelles de chaque habitant. Cette nouvelle loi implique la conservation de ces informations par les autorités dans le but de lutter contre les menaces criminelles et de sécurité. La polémique avait jailli face à cette loi qui enfreindrait les règles de la vie privée et dont la réalisation coûterait très cher.