La mère de famille n’a été prise en charge que deux jours après l’apparition de vives douleurs après une IVG qui a mal tourné. Les résultats d’expertises menées par la justice sont attendus.
La mère de famille et ses proches vivent un véritable drame depuis trois ans, raconte le site metronews.fr qui reprend une information du quotidien régional Sud Ouest aujourd’hui. Elle a été contrainte de se faire amputer des ses quatre membres suite aux complications d’une IVG.
Les faits remontent à 2011. Priscilla Dray, une bordelaise âgée de 36 ans, tombe de nouveau enceinte après avoir mis au monde trois enfants. Elle décide d’avorter plutôt que d’accoucher d’un quatrième enfant. Au lendemain de l’intervention, qui s’était apparemment bien déroulée, elle commence à ressentir une forte fièvre et des douleurs dans les bras et les jambes.
Elle retourne alors à la maternité où le médecin la renvoie chez elle après quelques prélèvements. Une septicémie est diagnostiquée deux jours plus tard, une infection générale du sang pouvant entraîner une nécrose des tissus. Priscilla Dray a été renvoyée à la maternité par le médecin de garde, un traitement antibiotique massif lui est alors prescrit. Mais il est trop tard, la maladie se trouvait déjà à un stade avancé, une amputation des quatre membres est devenue inévitable.
La mère de famille n’est toujours pas au bout de ses peines trois ans après. C’est la maternité, qui ne lui a pas prescrit à temps les antibiotiques, qui en est responsable. Sa demande d’expertise auprès du tribunal de grande instance de Bordeaux n’a pas encore abouti. Pour l’heure, la direction de la maternité se refuse de tout commentaire.