Cet enfant de deux ans et demi est parvenu à quitter son école durant les activités périscolaires pour retourner chez lui faire un tour de trottinette.
Le petit garçon a été arrêté par les vigiles d’un centre commercial qui se sont demandé ce que l’enfant faisait là non accompagné. La mère du garçonnet est encore sous le choc de la nouvelle. "L’angoisse n’a pas duré longtemps, mais ça m’a semblé une éternité.", a-t-elle raconté.
D’après le journal le Progrès, le petit garçon de deux ans et demi qui est en petite section de maternelle au sein de l’école Germaine-Tillion dans le deuxième arrondissement a quitté seul son établissement. C’était durant le moment des activités périscolaires gérées par la MJC Presqu’Ile-Confluence que l’incident a eu lieu.
"Quand je suis arrivée peu après 16h30, mon fils était introuvable. Une encadrante m’a dit qu’ils l’avaient laissé partir car il se trouvait à côté d’une femme qu’ils ont confondue avec moi", avait raconté la mère de famille. C’est tout seul que l’enfant est parvenu à rentrer chez lui. Arrivé devant le domicile familial, ce dernier a remarqué la porte fermée et a donc pris la trottinette se trouvant sur le palier. Il est sorti sous la pluie pour faire un tour. Il a été dehors pendant une longue demi-heure. Heureusement, il semblerait qu’il s’en soit sorti indemne.
L’enfant a arrêté sa petite escapade au niveau du centre commercial Confluence. Les vigiles de la place l’avaient repéré et l’ont ramené chez lui tout en prévenant sa mère. Cette dernière compte d’ailleurs porter plainte contre l’école. "J’ai retiré mon fils du périscolaire comme deux autres parents d’élèves de sa classe et je le garderai dorénavant à la maison le vendredi après-midi. Je ne dis pas que je ne le remettrai plus, mais pour l’instant rien n’a bougé. Ils disent qu’ils sont en sous-effectif, qu’ils n’ont pas assez de moyens. Pour l’heure, la sécurité des enfants n’est pas assurée.", avait-elle déclaré.
La ville de Lyon ne reconnaît pas son implication dans l’affaire. D’après Anne Brugnera, adjointe au maire en charge de l’Education, "c’est un incident majeur. Nous avons été immédiatement informés de ce qui s’était passé. L’enfant va bien, mais sa mère a forcément eu une peur immense. De nouvelles mesures de sécurité vont être mises en place, et nous ferons un premier bilan de cette réforme à la rentrée des vacances de la Toussaint."