Activée mercredi, l’alerte de classe 2 a été maintenue à Maurice ce jeudi. De grosses averses et des rafales de vent associées au cyclone tropical Bejisa sont attendues sur l’île, déjà en proie à un épisode pluvieux.
Dans un nouveau bulletin émis ce jeudi 2 janvier à 4 heures, heure locale, la station météorologique de Vacoas, à l’île
Maurice, a renouvelé l’avis d’alerte de classe 2, activé mercredi 1
er janvier à 16 heures, à l’approche du cyclone tropical
Bejisa.
De grosses averses et des rafales de vent atteignant 90 km/h sont prévues sur l’île, déjà confrontée à des pluies abondantes depuis la nuit dernière.
Continuant d’évoluer en direction du sud, Bejisa devrait toucher son point le plus proche de Maurice dans le courant de la journée, c’est-à-dire à environ 150 km à l’ouest de Flic-en-Flac.
A l’heure actuelle, les effets du météore commencent à se faire sentir sur l’île, d’après L’Express de Maurice. Plusieurs régions sont en proie à de grosses averses, dont entre autres, Beau-Bassin et Quartier-Militaire. Des vents forts balaient également le Sud de l’île, notamment à Mahébourg. La station météorologique de Vacoas annonce aussi un violent épisode venteux dans les endroits les plus exposés tels que Beaux-Songes, qui a enregistré des rafales allant jusqu’à 83 km/h durant la nuit.
La mer sera agitée provoquant des fortes houles et des risques de raz-de-marée, principalement dans le Nord et l’Ouest de l’île. Les sorties en mer sont vivement déconseillées. « Nous aurons de très fortes houles au niveau des côtes du Nord et de l’Ouest. Il y a des risques d’inondations côtières. Le public est fortement conseillé de prendre des précautions et de ne pas s’aventurer dans ces régions », indique la station nationale de Vacoas.
Ce matin, le cyclone tropical Bejisa se situait à environ 385 km de Maurice. Il se déplace à une vitesse de 14 km/h et apporte dans son sillage des rafales pouvant atteindre 75 km/h. Selon L’Express de Maurice, il n’y a pas de répit pour les pompiers mauriciens, qui sont intervenus dans plusieurs régions de l’île, dont Flacq, Coromandel et Mahébourg, notamment pour dégager la route où jonchent des poteaux électriques et des branches d’arbres effondrés.