Victorin Lurel a été interpellé par la sénatrice Jacqueline Farreyrol jeudi. Le ministre des Outre-mer prévoit de décréter l’état de catastrophe naturelle le 15 janvier si toutes les conditions sont réunies.
Jacqueline Farreyrol a interpellé Victorin Lurel, jeudi 9 janvier au Sénat sur la question de l’après-Bejisa. La sénatrice a rappelé que "la transmission de la demande de déclaration de l’état de catastrophe naturelle pour La Réunion doit nous permettre d’agir vite".
Jacqueline Farreyrol dresse la liste des secteurs impactés par le passage du cyclone. "Le tourisme avait déjà été durement touché par différentes crises. Le cyclone n’a rien arrangé : 35 % du parc nautique a été endommagé, sans parler des hôtels, jardins et autres lieux touristiques. Les pertes d’exploitation justifient que la priorité soit donnée à la reprise d’activité, via le fonds de secours relatif aux catastrophes naturelles."
La sénatrice UMP a interpellé le ministre des Outre-mer sur la reconnaissance de
l’état de catastrophe naturelle. Victorin Lurel, qui a pu constaté sur place
l’ampleur des dégâts,
a annoncé que la déclaration pourrait être effective le 15 janvier, "si le dossier est complet".
Le ministre a également réaffirmer le déblocage du fonds de secours pour l’agriculture. "Il faudra un peu de temps pour que tous les autres instruments le soient aussi", prévient-il.
Pour relancer l’activité, Victorin Lurel fera appel au fonds de réamorçage de l’agriculture et de la pêche "qui garantira notamment les prêts bancaires".
Il rappelle : "Le tourisme continue de faire l’objet de toute notre sollicitude ; ainsi, avec les collectivités, nous avons réaménagé les sentiers de randonneurs, notamment à Mafate". Une intervention qui a suscité des applaudissements sur les bancs socialistes et sur plusieurs rangs UMP.