Nassimah Dindar dénonce une grève "impopulaire" qui "fragilise davantage les économies ultramarines déjà mal en point". Elle réclame qu’un accord soit trouvé "urgemment" entre gouvernement et pétroliers.
Le mouvement de grève des gérants de stations-service se poursuit et les élus réagissent. Nassimah Dindar, présidente du conseil général a appelé "le gouvernement et les pétroliers à trouver urgemment un accord".
Nassimah Dindar dénonce : "Cette grève est non seulement impopulaire à juste titre, mais elle fragilise davantage encore les économies ultramarines, déjà mal en point".
La présidente du conseil général a par ailleurs soulevé le problème de l’approvisionnement des cantines des collèges si le mouvement venait à perdurer. Nassimah Dindar a saisi le préfet pour permettre aux fournisseurs de disposer du dispositif dérogatoire mis en place dans les stations réquisitionnées.
"Il est essentiel que le modèle réunionnais, qui permet le maintien de centaines d’emplois, puisse perdurer", ajoute-t-elle. La présidente du Département interpelle par ailleurs le géant du pétrole Total. "Le PDG de Total avait récemment donné un accord de principe pour réduire ses marges bénéficiaires sur l’Outre-mer. Qu’il concrétise maintenant cet engagement, permettant de rassurer les gérants de stations-services et leurs salariés et d’obtenir une diminution des prix à la pompe pour les Réunionnais !"
La présidente du conseil général souhaite que le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, engage "des discussions sur le prix de la bouteille de gaz, produit de première nécessité des Réunionnais, afin d’aboutir à un tarif social, qu’elle réclame depuis plusieurs mois et dont bénéficient les Français de Métropole".