Selon les syndicats, 70 à 80% des médecins ont fait la grève dans la journée du mercredi. Ce jour, la Confédération des syndicats de médecins français (CSMF) annonce que la mobilisation "n’a pas faibli".
Le président de la Confédération des syndicats de médecins français (CSMF), a expliqué à AFP que "les gens qui travaillent aujourd’hui sont très majoritairement des gens qui ont été réquisitionnés", soulignant que "La mobilisation n’a pas faibli". Cette confédération avait appelé les médecins libéraux (généralistes et spécialistes) à garder porte close du 24 au 31 décembre, rappelle Le Figaro.
Ce représentant du syndicat a annoncé qu’"entre 70% et 80%" des généralistes ont suivi le mouvement mercredi. Lui de prévoir que "la mobilisation va encore s’amplifier".
Le syndicat de médecins libéraux, représenté par Luc Duquesnel, a également annoncé que "le mouvement est toujours aussi suivi". Notons que ce ne sont pas les seuls syndicats des médecins libéraux qui ont suivi la grève pendant les vacances de Noël.
Se voulant rassurant, la ministre a annoncé que la situation est "parfaitement calme et maîtrisée" et la grève n’entraînerait pas de ruée aux urgences. "Les médecins ne sont pas tenus de se déclarer et il y a des cabinets qui sont fermés de toute façon parce que c’est la période des fêtes", a-t-elle annoncé, invitant la société française à "regarder avec précaution les chiffres avancés du nombre de grévistes".
"Les médecins libéraux ont des revendications tarifaires : les généralistes demandant une consultation à 25 euros, les spécialistes la revalorisation des actes. Ils sont aussi mobilisés contre le projet de loi santé, dont ils demandent la réécriture, voire le retrait. Parmi les points de ce projet dans le collimateur des médecins, figure notamment la délégation de la vaccination aux pharmaciens, le pouvoir accru des agences régionales de santé ou la généralisation du tiers payant d’ici à 2017 (dispense d’avance de frais). L’examen du projet par le Parlement est prévu en avril", rappelle le Figaro.