C’était prévu. En octobre l’Insee avait déjà annoncé le taux de chômage métropolitain de 9.9%.
L’Insee a annoncé jeudi qu’après un semestre de stabilisation, le chômage est reparti à la hausse en France au troisième trimestre, atteignant 9,9 % (+ 0,2 point) de la population active en métropole et 10,4 % (+ 0,3 point) avec l’outre-mer.
Selon Le Monde, l’Insee recense en tout 2,8 millions de chômeurs en France métropolitaine. Au troisième trimestre, les jeunes ont été les plus atteints par la hausse, leur taux repartant en nette progression (+ 1 point) à 23,7 %. Après plusieurs trimestres de baisse, leur état est parvenu à être quasi stable sur un an (- 0,1 pt). Au sommet de la pyramide des âges, le troisième âge enregistre un trimestre de hausse (+ 0,2 point), mais demeure la tranche d’âge la plus épargnée par le chômage (6,7 %).
En fait, on s’attendait à cette hausse du 3e trimestre. Dans ses dernières prévisions publiées début octobre, l’Insee avait lancé que le taux augmentera à 9,9 % en métropole et à 10,3 % avec l’outre-mer d’ici à la fin de l’année. Du côté de Pôle emploi, au cours de ce même troisième trimestre, 34.200 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires (+1 %) se sont inscrits, soit approximativement la même évolution que le taux de l’Insee.
Toutefois, les chiffres de Pôle emploi et de l’Insee demeurent divergents, puisque le second recensait 3,43 millions de demandeurs d’emploi sans activité fin septembre. La raison vient du fait que les deux organismes ont chacun leur mode de mesure : Pôle emploi compte les inscrits sur ses listes alors que l’Insee part d’une enquête trimestrielle auprès de 110 000 personnes.