Les journalistes français, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont été enlevés puis exécutés ce samedi au Mali. Un acte "odieux" selon F.Hollande qui a ordonné d’urgence une réunion ministérielle ce dimanche.
Ce samedi, deux envoyés spéciaux de Radio France Internationale se trouvaient à Kidal, au nord-est du Mali lorsqu’ils ont été enlevés par un groupe armé.
Les journalistes, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, avaient rendez-vous devant le domicile d’Ambéry Ag Rhissa, représentant du Mouvement national de libération de l’Azawa lorsqu’ils ont été kidnappés par des hommes armes qui les ont emmenés hors de la ville pour ensuite les exécuter.
Dès que l’alerte a été donnée, l’armée française qui maintient 200 hommes à Kidal a lancé une patrouille de véhicules blindés à la poursuite des ravisseurs mais quand elle les a rattrapé, les journalistes avaient déjà été tués.
Selon le ministère français de la Défense, des militaires de l’opération Serval avaient refusé de transporter les journalistes de Bamako jusqu‘à Kidal, leur déconseillant de faire le voyage. Les reporters s‘étaient rabattus sur un transport de l’ONU.
François Hollande a exprimé son "indignation face à cet acte odieux" et s’est entretenu avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta dans la soirée. Ce dernier lui a adressé les condoléances du peuple malien. Les deux présidents ont affirmé leur détermination à "poursuivre la lutte contre les groupes terroristes présents au nord du Mali."