Décédé à l’âge de 84 ans, Gérard de Villiers, l’auteur des livres d’espionnage SAS, n’a pas eu droit à un hommage national. La ministre de la Culture Aurélie Filippetti a créé un tollé pour avoir pris cette décision.
Le célèbre écrivain français Gérard de Villiers, père de la saga SAS vendue à 230 millions d’exemplaires dans le monde, est décédé jeudi dernier à l’âge de 84 ans. Curieusement, son décès n’a pas été suivi d’un hommage officiel comme il est de coutume de le faire lorsqu’une grande figure de la Nation s’éteint.
Ce « n’était ni un oubli ni un vulgaire couac », mais « un choix », écrit Le Parisien, évoquant le refus de la ministre de la Culture de rendre hommage au mythique auteur des livres d’espionnage, malgré son immense popularité. Une décision qui a déclenché un tollé.
Sous le feu des critiques et après un long silence, Aurélie Filippetti a dû s’expliquer sur son compte Twitter, ce lundi 4 octobre, en postant : « Faire des choix est donner du sens », avant d’ajouter plus tard : « l’homme déplaisait aux grands commis d’État ». En clair, « la ministre n’a pas voulu rendre hommage à un romancier jugé xénophobe et macho, bien que plébiscité par des millions de lecteurs à travers le monde », commente le site Gala.fr.
Pour mémoire, le romancier, journaliste et éditeur Gérard de Villiers est né à Paris le 8 décembre 1929 et mort dans la même ville le 31 octobre 2013.