Les stations-services à Madagascar ont révisé à la hausse les prix du carburant. Les nouveaux tarifs sont toutefois différents d’une station-service à l’autre.
Après les hausses affichées depuis deux semaines chez Total et Shell, ce sont les compagnies Jovenna et Galana qui ont à leur tour relevé leurs tarifs lundi 17 septembre dans la soirée. Une hausse de 50 Ariary (0.017 euro) a été décidée pour l’essence et le pétrole et de 30 Ariary (0.010 euro) pour le gazole.
Dans les stations-services Jovenna et Galana, l’essence coûte désormais 3 290 Ariary (1.17 euro) le litre, contre 3 240 Ariary (1.15 euro) auparavant. Tandis que le gazole a été porté à 2 710 Ariary (0.96 euro) le litre. Enfin le pétrole lampant est vendu à 2 050 Ariary (0.73 euro) le litre.
« Malgré l’augmentation, Jovenna et Galana continuent à afficher le tarif le moins cher » du marché, commente L’Express de Madagascar.
En effet, si les prix à la pompe connaissent une hausse généralisée, les nouveaux tarifs appliqués sont toutefois différents d’une station-service à l’autre. Alors que l’Etat peine à imposer un prix unique, « les stations-services fixent des prix différents les uns des autres », « à chacun ses prix », constate Midi Madagasikara.
Dans les stations-services Total, le litre de l’essence est fixé à 3 340 Ariary (1.19 euro), contre 3 370 Ariary (1.20 euro) chez Shell. Alors que le gazole est facturé à 2 730 Ariary (0.97 euro) le litre pour les deux compagnies Total et Shell. Quant au pétrole, il s’achète à 2 150 Ariary (0.77 euro) le litre dans les stations Shell, contre 2 130 Ariary (0.76 euro) chez Total.
En dépit de ces flambées, les pétroliers souhaitent augmenter encore plus leurs marges car ils continuent de vendre à perte, si l’on en croit à leurs explications. Selon eux, « les carburants sont aujourd’hui vendus à des prix inférieurs aux coûts de revient », rapporte Midi Madagasikara.
Normalement, les prix à la pompe devraient être augmentés d’au moins 30% pour être ajustés à la vérité des prix, précise le quotidien.
« C’est la hausse qui est actuellement tolérable. Certes, ce n’est pas suffisant, mais la situation ne permet pas encore de faire plus », explique à L’Express de Madagascar une source proche du secteur pétrolier.
Sources : Midi Madagasikara, L’Express de Madagascar