Un clandestin de 25 ans, d’origine malgache et suspecté d’être un violeur en série, a été interpellé samedi à La Louvière, selon la police fédérale belge.
Le procureur du roi de Mons a confirmé cette arrestation hier en début de soirée lors d’un point de presse. Le suspect nommé Aina Randrianarison était activement recherché par la police belge depuis la mi-juin pour des "faits de violence grave" et "viols en série".
Les premiers faits qui lui sont reprochés auraient été commis à l’occasion de la traditionnelle fête ‘Ducasse de Mons’, selon les médias belges. Arrêté samedi en fin d’après-midi vers 17h 20 à La Louvière, le jeune homme de 25 ans aurait déjà avoué trois viols.
"Nous avons interpellé samedi un suspect d’origine malgache et clandestin en Belgique. Celui-ci vivait chez son frère et était donc inconnu des services de police", indique François Farcy, directeur de la police judiciaire fédérale à Mons.
"Nous travaillons actuellement sur six faits de violence et de viol. Les analyses d’ADN du suspect interpellé devront être comparées avec les prélèvements effectués à la suite des faits."
Le procureur du roi de Mons, Christian Henry, a confirmé dimanche en début de soirée l’arrestation du clandestin malgache lors d’une conférence de presse à son domicile de Rumes, près de Tournai.
A ce stade de l’enquête, le procureur appelle toutefois à la prudence. "Ne faisons pas d’amalgame et ne chargeons pas l’inculpé de tous les maux de la terre. Les enquêteurs travaillent sans précipitation et doivent à présent vérifier toutes les dénonciations que l’on reçoit", dit-il.
"Pour l’instant, Aina Randrianarison n’est poursuivi que pour un seul viol commis le 20 août à Mons. Durant son interrogatoire par la police, puis par le juge d’instruction, l’homme a cependant reconnu deux autres viols commis au centre de Mons. Actuellement, le juge d’instruction Pillette n’est pas saisi de ces faits. Je vais donc élargir ses compétences", ajoute le procureur du roi de Mons, dans l’attente des résultats des tests ADN.
"Cela va aller très vite. Les victimes des viols ont eu l’excellent réflexe de ne pas se laver. Des prélèvements ont pu être effectués et des analyses ont été opérées dès juin dernier. Il suffira à présent de comparer les différents ADN", détaille encore le procureur Christian Henry.
En situation irrégulière en Belgique depuis juin 2011, Aina Randrianarison vivait chez des parents à Chapelle. On lui reproche au moins six faits de violence et de viols.
La police fédérale de Mons s’est dite soulagée après son interpellation, car une forme de psychose commençait à faire surface depuis le mois de juin, notamment sur Internet ou sur les réseaux sociaux. A l’heure actuelle, l’audition du suspect se poursuit.
Sources : RTL.be, 7sur7.be, RTBF.be