Chaque année à La Réunion, chaque habitant produit en moyenne plus de 300kg de déchets. Un chiffre très important qui montre l’urgence d’adopter un comportement citoyen.
La problématique vous fait réagir sur le site Linfo.re. Une Réunion propre, une ville propre, c’est l’affaire de tous. Cette semaine, Antenne réunion, à travers ces journaux et les articles publiés sur son site d’information vous propose de vous exprimer sur une question environnement : Quelle est selon vous la ville la plus sale ?
Nettoyer les sites de leurs déchets, sensibiliser la population : voilà les actions mises en place par de nombreuses associations. Les emplois verts qui sont chargés de l’entretien de nos espaces verts déplorent un manque de civisme regrettent de voir autant de décharges naturelles aux quatre coins de l’île.
Faut-il parler d’une situation préoccupante dans notre département ? Oui, dans la mesure où les Réunionnais produisent plus de 480 000 tonnes de déchets par an. Ce qui signifie qu’en moyenne, chaque habitant produit près de 600 kg de déchets chaque année. La moyenne nationale est de 374 kg de déchets par habitant, ce qui prouve la nécessité de faire évoluer les mentalités.
Plusieurs facteurs expliquent ces chiffres importants : l’accroissement de la population et des habitudes de consommation différentes. Un plan départemental existe. Le Conseil Général a défini un Plan d’Elimination des Déchets ménagers et assimilés. Ce dispositif vise à réduire et mieux traiter les tonnes de déchets que nous produisons.
Plusieurs objectifs doivent être atteints d’ici 2020 :
- faire en sorte que chaque habitant produise moins de déchets ( il s’agit de passer sous la barre des 600 kg par an) ;
- valoriser nos déchets en les triant mieux et en les recyclant ;
- réussir à stocker moins et mieux nos déchets afin de limiter la pollution de l’environnement.
Pour mener à bien son plan, le Conseil Général entend s’appuyer sur les communautés de communes, responsables de la collecte et du traitement des déchets.
Les collectivités insistent cependant sur l’urgence de modifier nos habitudes de consommation. La protection des sites de La Réunion passe évidemment par une consommation responsable et le respect de la nature.