Pascal Dorseuil, est pour la 17ième fois, champion de la Réunion Elite de moto cross. Le vétéran des pilotes qui est ce week-end en Corrèze au Kenny Festival, explique ses motivations pour rester au plus haut niveau.
Vous êtes champion de la Réunion, catégorie élite, pour la 17ième année. Etes-vous né avec un guidon entre les mains ?
Non pas du tout, mais j’aurais bien aimé. C’est une passion qui m’est venue dès l’âge de 12 ans. Malheureusement pour moi mes parents ne viennent pas de ce milieu et ne m’ont permis de faire de la compétition que vers 16 ans. Pendant mes premières années de compétition, mes parents n’étaient pas au courant. Et puis on m’a tendu la perche et je l’ai saisi. Et aujourd’hui je suis fier d’avoir ce que j’ai, et d’être un exemple pour les jeunes dans le milieu du sport mécanique.
Comment êtes-vous passé de la pousse au cross ?
Je suis passé de la pousse au cross car j’ai énormément perdu d’amis dans la pousse sauvage, et cela m’affecte beaucoup. Il a donc fallu faire le choix entre le pousseur occasionnel et le compétiteur attitré tous les week-ends. Au début ce n’était que du loisir puis c’est devenu ensuite une véritable passion pour moi. C’est pour cela que j’incite les jeunes à toujours porter le casque et surtout d’arrêter la pousse, car on fini toujours par y perdre un être cher. Nous sommes est sur terre pour profiter et pas pour provoquer des drames. Moi je suis satisfait d’en être sorti.
Les motards payent un lourd tribu sur les routes. Inconscience ou bêtise ?
Beaucoup de bêtises et pas mal d’inconscience. Les réunionnais sont passionnés de sport mécanique et de performance. Chaque motard se dit préparateur, metteur au point, et a toujours envie d’essayer sa machine contre son dalon. Ce qui nous manque à la Réunion, ce sont des circuits pour pouvoir s’exprimer. Je m’estime heureux de venir du tout terrain, de la terre, car nous avons de la chance d’avoir quelques circuits homologués. Mais c’est vrai qu’un pousseur n’a que la piste de la Jamaïque pour rouler, et beaucoup de contraintes, comme le fait d’avoir une licence. Je pense qu’on devrait avoir une véritable piste car cela éviterait sans doute les pertes humaines sur la route.
Revenons à la compétition, vous n’avez pas de concurrence pour gagner autant ?
Si, il y a une concurrence mais tous les ans, j’ai une carotte au bout du nez. Depuis plusieurs années, c’est le fait que je sois le plus vieux de la catégorie élite, et que je doive prouver aux jeunes que j’ai encore ma place. Je viens d’un milieu très modeste. Mes parents n’avaient pas les moyens de me payer une moto. C’est grâce aux sponsors que j’y arrive et je veux prouver que j’ai toute ma place.
C’est une sorte de rage de victoire ?
J’ai la rage au ventre. Mes sensations sont intactes depuis 15 ans, à chaque fois que je m’aligne derrière une ligne de départ. C’est pour ça que j’ai envie de gagner. Le motocross est une discipline extrêmement physique, mais pour moi c’est un plaisir et j’aime rouler tous les week-end et me donner à fond. En plus je suis dans une dynamique de réussite, et je sais que cela sert d’exemple. Donc j’en suis heureux et flatté.
Pensez-vous mettre un terme à votre carrière ?
Quand je vois les émotions que j’ai ressentie cette année, et encore le week-end dernier, je pense qu’aucun sportif et pilote ne prendrait la responsabilité de s’arrêter. Donc j’ai très envie de continuer si mes partenaires me suivent. Tant que la santé sera là je ferais tout pour être présent. Pascal Dorseuil n’est pas encore parti !
Non pas du tout, mais j’aurais bien aimé. C’est une passion qui m’est venue dès l’âge de 12 ans. Malheureusement pour moi mes parents ne viennent pas de ce milieu et ne m’ont permis de faire de la compétition que vers 16 ans. Pendant mes premières années de compétition, mes parents n’étaient pas au courant. Et puis on m’a tendu la perche et je l’ai saisi. Et aujourd’hui je suis fier d’avoir ce que j’ai, et d’être un exemple pour les jeunes dans le milieu du sport mécanique.
Comment êtes-vous passé de la pousse au cross ?
Je suis passé de la pousse au cross car j’ai énormément perdu d’amis dans la pousse sauvage, et cela m’affecte beaucoup. Il a donc fallu faire le choix entre le pousseur occasionnel et le compétiteur attitré tous les week-ends. Au début ce n’était que du loisir puis c’est devenu ensuite une véritable passion pour moi. C’est pour cela que j’incite les jeunes à toujours porter le casque et surtout d’arrêter la pousse, car on fini toujours par y perdre un être cher. Nous sommes est sur terre pour profiter et pas pour provoquer des drames. Moi je suis satisfait d’en être sorti.
Les motards payent un lourd tribu sur les routes. Inconscience ou bêtise ?
Beaucoup de bêtises et pas mal d’inconscience. Les réunionnais sont passionnés de sport mécanique et de performance. Chaque motard se dit préparateur, metteur au point, et a toujours envie d’essayer sa machine contre son dalon. Ce qui nous manque à la Réunion, ce sont des circuits pour pouvoir s’exprimer. Je m’estime heureux de venir du tout terrain, de la terre, car nous avons de la chance d’avoir quelques circuits homologués. Mais c’est vrai qu’un pousseur n’a que la piste de la Jamaïque pour rouler, et beaucoup de contraintes, comme le fait d’avoir une licence. Je pense qu’on devrait avoir une véritable piste car cela éviterait sans doute les pertes humaines sur la route.
Revenons à la compétition, vous n’avez pas de concurrence pour gagner autant ?
Si, il y a une concurrence mais tous les ans, j’ai une carotte au bout du nez. Depuis plusieurs années, c’est le fait que je sois le plus vieux de la catégorie élite, et que je doive prouver aux jeunes que j’ai encore ma place. Je viens d’un milieu très modeste. Mes parents n’avaient pas les moyens de me payer une moto. C’est grâce aux sponsors que j’y arrive et je veux prouver que j’ai toute ma place.
C’est une sorte de rage de victoire ?
J’ai la rage au ventre. Mes sensations sont intactes depuis 15 ans, à chaque fois que je m’aligne derrière une ligne de départ. C’est pour ça que j’ai envie de gagner. Le motocross est une discipline extrêmement physique, mais pour moi c’est un plaisir et j’aime rouler tous les week-end et me donner à fond. En plus je suis dans une dynamique de réussite, et je sais que cela sert d’exemple. Donc j’en suis heureux et flatté.
Pensez-vous mettre un terme à votre carrière ?
Quand je vois les émotions que j’ai ressentie cette année, et encore le week-end dernier, je pense qu’aucun sportif et pilote ne prendrait la responsabilité de s’arrêter. Donc j’ai très envie de continuer si mes partenaires me suivent. Tant que la santé sera là je ferais tout pour être présent. Pascal Dorseuil n’est pas encore parti !
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